Nous venons d’apprendre que ce grand intellectuel est mort le 12 avril dernier à 74 ans, d’une crise cardiaque dans un taxi bruxellois qui l’emmenait vers l’hôpital.
Secrétaire perpétuel de « l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique », nous l’avions reçu à deux reprises : en juillet 2004, à Malagar, à l’occasion d’un Rendez-vous francophone consacré à Bruxelles, carrefour linguistique et carrefour européen, puis en novembre 2018 lors des 15es Rencontres de Bourges de la Fédération nationale des Maisons d’écrivain, pour une table ronde intitulée « Pour une Europe des Maisons d’écrivain et des Patrimoines littéraires ».
Il n’avait pas son pareil pour expliquer cette étrange Belgique, « pays le plus imaginaire du monde, sauvé par l’imagination ». Écrivain publié chez Grasset (La Grande Roue en 1985 et Parades amoureuses en 1990), journaliste au quotidien bruxellois Le Soir durant quarante ans, il était aussi un professeur apprécié, notamment au Conservatoire royal de Belgique.