Présentation
Brive : l’enfance et l’adolescence (1910-1927)
Robert Margerit est né à Brive le 25 janvier 1910 de parents corréziens. Enfant solitaire, il se réfugie très tôt dans la lecture et se passionne pour l’Histoire ancienne et le Moyen Âge.
Limoges : l’étudiant, le journaliste et l’écrivain débutant (1927-1937)
En 1927, il vient habiter chez sa sœur à Limoges où, après la classe de Philosophie, il prépare son notariat.
En 1931, ne trouvant pas d’emploi rémunéré de clerc de notaire, il entre au Populaire du Centre comme rédacteur : rubriques cinéma, art, théâtre, littérature, justice. Parallèlement, il lit beaucoup, fait de la peinture et écrit plusieurs nouvelles à dominante surtout historique.
Thias et Paris : l’écrivain confirmé (1937-1988)
En 1937, Robert Margerit épouse Suzanne Hugon et quitte Limoges pour Thias (commune d’Isle, dans la banlieue ouest). Il s’interroge encore sur sa double vocation de peintre et d’écrivain.
1939-1944 Pendant la guerre, réformé, il poursuit une activité de journalisme réduite au minimum. Il en profite pour écrire ses premiers grands romans.
1944-1952 Après la Libération, « critique littéraire et critique d’art » en titre du Populaire du Centre, il en deviendra même le rédacteur en chef de 1948 à 1952.
En 1951, il obtient le prix Renaudot pour Le Dieu nu.
1952-1968 Robert Margerit décide alors de se consacrer presque uniquement à son œuvre et partage son temps entre Thias et Paris où il participe activement à la vie littéraire de la capitale.
Pendant cette période, sa production romanesque est riche et abondante.
Elle sera couronnée, en 1963, par le Grand prix du roman de l’Académie française attribué à La Révolution.
1968-1988 Usé physiquement par les sept années d’écriture de La Révolution, l’écrivain connaît un tarissement précoce de son énergie créatrice.
Le 27 juin 1988, il s’éteint sans descendance à l’hôpital de Limoges.