Quelle ascension fulgurante, après le triomphe inouï de Cyrano de Bergerac ! Puis un nouveau succès avec L’Aiglon, suivi de son entrée à l’Académie française à 33 ans (1901).
Edmond Rostand est sans nul doute une superstar au cœur du Paris de la Belle époque, mais c’est aussi un dépressif trainant ses angoisses et ses doutes dans sa retraite du Pays basque.
Ce sont les failles du poète doutant de lui-même qu’évoque François Tallandier dans sa biographie publiée aux éditions de l’Observatoire, au moment du centenaire de la mort de l’écrivain, emporté par la grippe espagnole dès la fin de la Grande guerre.