Giraudoux reste un grand nom du théâtre de l’entre-deux-guerres. Cet ouvrage, rédigé par une équipe pluridisciplinaire, n’ignore aucune polémique. Intégrant les travaux les plus récents, il entend ne pas dissocier le soldat patriote, le « fantaisiste » proche des surréalistes, le romancier qui écoute les sirènes du sublime mais qui désespère du monde tel qu’il va, l’homme de théâtre épris du « beau langage » mais qui voit dans la scène une tribune, l’humaniste qui se veut conscience civique, le critique littéraire qui découvre l’ascèse de« l’écriture ». Car l’imaginaire de Giraudoux traverse tous les genres. C’est celui d’un auteur qui a porté très haut la foi dans une nation littéraire.
André Job a exercé en khâgne (préparation à l’ENS) et comme professeur dans des universités étrangères (Complutense de Madrid, ENS de Tunis). Sa thèse d’État portait sur Giraudoux, il a écrit un Giraudoux Narcisse (PUM, 1998), dirigé trois ouvrages collectifs et publié une trentaine d’articles sur cet auteur.
Sylviane Coyault est professeur émérite à l’Université Clermont-Auvergne de Clermont-Ferrand. Elle a publié chez Peter Lang, Berne, 1992, Le personnage dans les romans de Giraudoux. Elle a dirigé plusieurs ouvrages collectifs portant sur cet auteur et lui a consacré plus de vingt articles.
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